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Cérémonie d'hommages militaires au caporal-chef CHECHULIN

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| 02 Octobre 2009 | 25422 vues
Vendredi 2 octobre, au quartier de Chabrières du 2ème REI, ont été rendus les honneurs militaires au légionnaire décédé dimanche dernier en Afghanistan.

Cette cérémonie empreinte d'une grande solennité était présidée par M. Hubert FALCO secrétaire d'état aux anciens combattants qui a prononcé l'éloge funèbre.

En présence des autorités civiles représentées par M.BOUSIGES préfet du Gard et M.FOURNIER sénateur maire de Nîmes et militaires représentées par le GCA BOUT DE MARNHAC commandant la RTSE, les GBR MARGAIL commandant la 6ème BLB et  BOUQUIN commandant la Légion étrangère, le caporal CHECHULIN, promu caporal-chef à titre posthume, a également reçu devant ses compagnons d'armes la médaille de la valeur militaire avec étoile vermeille ainsi que la médaille militaire.


Agé de 34, célibataire, le caporal-chef Ihor CHECHULIN a rejoint la Légion étrangère en 2006 où, après avoir été formé au 4ème Régiment étranger de Castelnaudary, il avait choisi de servir au 2ème Régiment étranger d'infanterie de Nîmes.
Originaire d'Ukraine, il avait réuni depuis son engagement à la Légion étrangère toutes les qualités qui font le légionnaire. Discret mais efficace, rigoureux mais ouvert sur ses camarades, il était apprécié aussi bien des plus jeunes que de ses chefs.

Durant la mission de quatre mois qu'il avait remplie à Djibouti durant l'été 2008, au sein de sa section à Nîmes, au cours de son stage d'élèves caporaux à Castelnaudary, il avait révélé cette qualité humaine si rare qui le prédisposait à faire du bien sans faire de bruit.


Engagé avec sa compagnie en Afghanistan depuis le mois de juillet, il a confirmé ses qualités de soldat. Il a participé à toutes les opérations importantes du bataillon. Le 20 août en vallée d'Uzbeen, il a contribué avec sa section à l'échec des insurgés. A plusieurs reprises il s'est trouvé face à face avec l'ennemi.


Le 27 septembre 2009, c'est au cours d'une liaison tactique au sein de son bataillon, qu'il trouva la mort lors de l'accident de son véhicule de l'avant blindé. Elle n'est pas directement liée à une action insurgée. Elle n'en est pas moins une mort de soldat, à l'image de celle de nos trois camarades du bataillon français de la Kapissa disparus dans la même journée et auxquels la Légion étrangère rend le même hommage.